lundi 31 mai 2010

Dialogue Intérieur: Logique féminine (2)

"- ...
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- Tu sais, je comprends que des fois, on ait pas envie de parler. C'est normal, il n'y a pas de raison de se forcer. Quand on perd quelque chose auquel on tient, ou quand on croit pouvoir saisir le vent et que nos illusions se brisent, c'est normal de ne pas vouloir ouvrir la bouche. On a besoin de ce mutisme, parce qu'à l'intérieur, c'est tout sauf silencieux. C'est une tempête d'impressions qu'on n'a pas le temps d'analyser parce qu'elles se suivent sans se ressembler, elles sont contradictoires, mais elles s'en moquent. Tout ce que tu as à te dire, dans ce cas là, c'est que tu n'es pas obligée d'être tout le temps là pour les autres, et que de temps en temps, les autres peuvent être là pour toi. Même si c'est juste te serrer dans leurs bras, tu sais que ca te fait du bien, cette affection. N'oublis jamais. Si tu perds quelque chose, c'est que ce quelque chose ne te mérite pas.
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-..."

dimanche 30 mai 2010

Dialogue Intérieur: Citations à la con

" -Eh! C'est dingue comme les citations sont profondes, des fois! Ecoute ca: "Pour vivre heureux, vivons cachés, la clé des coeurs, c'est le secret."
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- Ouais... En même temps, la même mec a dit "L'amour ne peut pas se cacher, et quand on cesse d'en avoir, cela se cache encore bien moins."
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- Ouais... C'est vraiment de la merde, en fait."

Jalousie

Le blog de la Super Maman qui fait ces dessins ici --> http://grumeautique.blogspot.com/
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"Je suis jalouse... A en faire trembler les gens..."
Mademoiselle K, Jalouse


Je pense qu'il y a plusieurs sortes de jalousies. Heureusement, je suis quelqu'un de très jaloux, j'ai donc matière à analyser.

D'abord, il y a la jalousie qu'on ressent par envie. Par exemple, je suis très envieuse du joli minois de mon amie Sara. Ou bien je suis très envieuse du talent de mon amie Nina. Ou je suis très envieuse du courage de mon amie Jade. Mais je pense que toutes ces envies sont de l'admiration. Parce que de fait, j'admire le soin de Sara, la persévérance de Nina ou la façon dont Jade assume chacune de ses pensées. Je pense que ce genre de jalousie, tant qu'il ne prend pas une place prépondérante dans les rapports qu'on entretient, est assez sain. On peut s'en servir comme d'un but à atteindre, par exemple. Et je pense que ce genre de sentiments est un peu magique. C'est grâce à ce genre de jalousie qu'on sait réconforter ses amies, en leur montrant leurs qualités, par exemple. Ça, c'est de la jalousie qui fait avancer, qui crée un mouvement, positif s'il est bien géré. En revanche, il ne faut pas y attacher non plus l'importance de tout un sentiment, comme on attache de l'importance à l'amitié qu'on éprouve pour quelqu'un.

Ensuite, il y a la jalousie qui se rapporte aux biens. Je suis jalouse des chaussures de mon amie Chloé. Ce sont de petites merveilles que j'imaginerais très bien à mes pieds! C'est le genre de jalousie qu'on ressent dès qu'on voit l'objet (OMONDIEU elles sont trop belles, elles iraient trop bien avec ma robe longue H&M, elles iraient trop bien avec une chemise à jabot et un jean slim, elles iraient trop bien avec ma petite robe noire!). Puis, une fois la première vision passée, on réalise que l'objet ne nous appartient pas. Auquel cas, la réaction la plus saine selon moi est de continuer à s'extasier, et si possible, essayer d'obtenir ledit objet, ou de se le faire prêter (OMONDIEU, elles sont magnifiques, Chloé, elles t'iraient trop bien avec la petite robe qu'on a vu chez Mim! Dommage qu'on ne fassent pas la même pointure, toi et moi... Tu m'as dit que tu les avais achetées où, déjà?).

Ensuite, il y a ma jalousie "préférée". J'ai nommé: la jalousie des Amoureux, et à moindre échelle, celle des amants et des amis. C'est une jalousie que je connais très bien. On est un peu potes, elle et moi. On se joue des tours. Et je pense que c'est le cas de tous les amoureux. Parce que ce n'est pas quelque chose de rationnel. Ou plutôt, c'est un instinct de propriété: premièrement, on veut être celui qui profitera le plus de l'amour (bonheur/plaisir/amitié) apporté par la personne visée. Et deuxièmement, on veut en être le seul bénéficiaire: c'est un bonheur à nous, et à personne d'autre. Il suffit de réfléchir trente secondes: voir une fille se pavaner face à NOTRE casse-croûte, c'est agaçant, on se force à sourit, mais on ne trompe personne. Tout ce qu'on veut, c'est lui arracher la peau avec les ongles. Selon moi, c'est parce qu'en "partageant", on craint de perdre la place qu'on occupe. De ne plus être unique. C'est la peur de l'abandon, parce qu'une fois qu'on a connu quelque de bien ou d'agréable, on le veut, on en a besoin, ca nous devient indispensable, et ça, c'est en partie dû aux hormones.


Le sentiment amoureux, c'est une drogue.